Muse techno:
Nous souhaitons questionner notre rapport au réel ( et au virtuel ) en ces temps ou la création et la vie sociale sont happés par la réalitévirtuelle et les disciplines médiatiques.
Nous amenons le public à faire l’expérience d’un espace pseudo virtuel en l’y isolant mais en lui donnant aussi les clés d’un espace de rencontre et d’expériences bien concrètes, afin de lui rappeler que tout ceci n’a de sens et de valeur que comme outil de connaissance, d’expérience , de création.
De plus, notre approche ultra minimaliste.low tech presque dérisoire du virtuel et du high tech, nous positionnent comme à la limite de la supercherie: nous jouons avec l’objet mais également nous nous jouns de l’objet .
Quelle est la valeur de ces artifices, et , sans pour autant vouloir les dénigrer, cette arnaque du faux virtuel que nous proposons ne tente-t-elle pas de relever un manque de recherche de sens et de contenu au profit de l’effet, du sensationalisme et de la forme ?
En fait, nous invitons le public , non pas à entrer dans cette analyse, mais plutôt à tout oublierde ces challenges, pour s’abandonner sans résistamce.à un espace qui, quoique faisant la démonstration d’une certaine technicité, sert avant tout la rêverieet la poétique, un état de disponibilité à la rencontre de la création.
Mentale vision est presque une construction schématique et symbolique du monde humain,de l’espace social et de sa réalité. Une métamorphose de l’individu.
Les images constituent une des matières premières importantes devant un élément sculptural qui construit et déconstruit notre espace.
Nous avons créé pour cela une oeuvre vidéo où nous explorons plus spécifiquement un travail sur la vitesse, le mouvement, la distance. Cette création vidéographique ainsi que le travail de création des images fixes sont axés autour des thèmes de l’enfance,de l’Amour, du travestissement ( sous toutes ses formes), la mort, l’absurdité. Ces images sont projetés sur les psectateurs écrans qui se déplacent dans l’espace pour les capter.
Chaque spectateur-écran possède un système autonome qui diffuse une bande sonore unique et spécifique à chacun. Cette bande sonore est un parcours qui fait évoluer le spectateur écran dans dans un espace où voix, sons, musiques, narrations, ponctuées d’instructions vocales, le guident dans une construction surréaliste, plus poétique que didactique.
Les performeurs présent sur la piste établissent des territoires au sein de l’espace et interragissent avecles spectateurs-écrans